J’ai toujours eu un lien très particulier avec le Cognac.
La commune dont je suis natif et conseiller municipal fait partie de la route du Cognac. Enfant déjà, j’y voyais les vendanges, nombre de mes voisins amis vivaient et vivent encore pour la fabrication du Cognac.
Le Cognac, au-delà d’être un spiritueux connu et apprécié dans le monde entier, est une succession de savoir-faire que je considère comme précieux. Ce n’est pas simplement une boisson, c’est l’histoire de milliers de charentais, d’hommes et de femmes, que je vois chaque jour veiller sans cesse pour préserver cette tradition et son originalité. Ils y mettent tout leur cœur pour produire du Cognac avec fierté.
Ne pas être admiratif de la préparation de la vigne, de la récolte, de tout le procédé de préparation de l’eau-de-vie, de la conservation, de la mise en bouteille encore parfois faite à la main, est inconcevable pour nous.
Du Moyen-Age à aujourd’hui, il a suscité et suscite encore tant de convoitises que l’on ne peut le réduire à un simple objet économique. Il est bel et bien un patrimoine charentais. Pour ne pas s’y méprendre, chacun sait qu’en visitant la Charente vous ne passerez pas un village sans voir son nom, sur une pancarte, sur un mur, sur une bouteille ou dans le cœur des charentais.
Je ne vous cacherai pas que j’en suis moi-même très fier.